La couleur des sentiments
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LA COULEUR DES SENTIMENTS
Kathryn Stockett
(Jacqueline Chambon)
Peinture lucide d'une société qui reposait sur l'idée de la supériorité des blancs.
1962, Jackson, Mississippi. Les lois raciales font toujours autorité dans le sud même si les intellectuels new yorkais les dénoncent. Les noirs sont tabassés pour avoir utilisé les toilettes des blancs et l'on peut renvoyer une femme qui travaille pour vous depuis des années et faire en sorte que plus personne ne l'embauche, condamnant ainsi toute une famille à la misère.
Chez les Phelan, ce sont les noires qui font le ménage, la cuisine et qui s’occupent des enfants. Il y a Aibileen qui outre ses talents pour la prière et l'écriture, sert de bonne et élève les enfants de Miss Elizabeth, en quarante ans de service elle a appris à tenir sa langue tandis que Minny, sa meilleure amie, trop insolente vient juste de se faire renvoyer et va peut-être devoir s’exiler dans un autre état pour se faire embaucher tout comme Constantine, d’ailleurs, qui a disparu depuis que les Phelan l’ont congédiée. Deux bonnes noires et Skeeter Phelan, la fille de la famille. Elle revient à la maison après avoir terminé ses études supérieures et se demande pourquoi sa nanny, Constantine, qui l’a élevée avec amour pendant vingt deux ans est partie sans même lui laisser un mot.
Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié et pourtant… Skeeter, qui a des idées de gauche et des velléités d'écrivain décide d'écrire un témoignage sur la vie de ces femmes noires et les relations qu'elles entretiennent avec leurs patronnes blanches. Ecrire un tel ouvrage n’ira pas sans heurts dans cette ville de blancs réactionnaires. Malgré la peur, elles s’uniront pour l’écrire ensemble en grand secret.
Avis du libraire : Un pur bonheur de lecture plein d’humanité, d’humour et de légèreté malgré le contexte. Bouleversant !